The White Buffalo

Pour The White Buffalo – alias le chanteur/compositeur/guitariste Jake Smith, né dans l’Oregon et élevé dans le sud de la Californie – il était temps de prendre le chemin le moins fréquenté, de rassembler les idées pour l’album studio numéro 8, et de s’embarquer dans un voyage de découverte. Exit l’ancien, l’organique, l’attendu, l’essayé, place au nouveau – nouveau producteur, nouveau studio, nouvel endroit, pas de distractions, pas de retour en arrière…

Lorsque Jake, accompagné de ses compadres habituels de tournée et d’enregistrement, le bassiste, claviériste et guitariste Christopher Hoffee et le batteur Matt Lynott, a franchi le seuil du Neon Cross Studio de Nashville Est, une église baptiste du Sud reconvertie, il n’était pas prêt, comme d’habitude. Le producteur Jay Joyce (Fidlar, Cage The Elephant, Halestorm…) et son assistant de confiance, Jason Hall, ont eu une grande implication dans ce projet. L’idée était de s’appuyer sur les gloires passées, en ajoutant des moments frais, excitants et plus éloignés du terrain à un style et un son qui ont vu sa musique gagner en stature dans le monde entier, soutenue par des placements clés dans les mondes de la télévision et du cinéma (‘Sons Of Anarchy’, ‘Californication’, ‘The Punisher’, ‘The Terminal List’, etc.)

Au fil des ans, Jake s’est forgé une réputation inégalée pour le poids émotionnel de sa musique et, ici, cet élément central sous-tend de façon spectaculaire un travail qui permet à l’imagination de l’auditeur de jouer un rôle important tout au long de l’œuvre, qui se construit sur une histoire de débauche et de reproches, d’amour et de perte, une vie vécue contre vents et marées, le tout se déroulant sur une année lunaire, suivant notre anti-héros à travers les hauts et les bas des saisons. 

Year Of The Dark Horse est le travail le plus imprévisible et inventif de The White Buffalo à ce jour, le plus complet aussi – surprenant, spontané et spectaculairement résistant aux genres.