The Libertines

Au début des années 1990, dans l’Est Londonien, deux âmes rêveuses et créatrices se rencontrent et s’allient autour de leur goût pour la musique et un certain romantisme. Ensemble, Peter Doherty et Carl Barât montent un groupe au nom révélateur de leur attitude : The Libertines.  

Rejoints par le batteur Gary Powell et le bassiste John Hassal, le groupe est signé par Rough Trade à l’hiver 2001. En interviews, les gens commencent à tomber sous le charme de ces jeunes gens qui parlent vite et séduisent les fans et les médias avec des histoires enivrantes d’Albion et d’Arcadia. Ils chantent, jouent et vivent une vie qui se situe à mi-chemin, jusqu’ici inexploré, entre l’agression urbaine éraflée des Clash et le romantisme archaïque des Smiths.

Bernard Butler, ancien guitariste de Suede, produit leur premier single “What A Waster” / “I get Along”, avant que Mick Jones de The Clash ne prenne la suite et produise leur premier album, Up The Bracket, sorti en 2002. The Libertines sont couronnés « meilleur nouveau groupe de Grande-Bretagne » aux NME Awards et, avec le temps, l’album sera reconnu comme un classique de la décennie par des publications telles que Rolling Stone, Mojo, Uncut, Q, The Times, The Sun, Rock’s BackPages et Pitchfork.

En juin 2003, la chimie volatile du groupe commence à se détériorer et Doherty forme son un nouveau projet, Babyshambles. Le second album éponyme des Libertines, toujours produit par Mick Jones, paraît en 2004, avant que The Libertines ne se dissolvent. Ils se retrouveront cinq ans plus tard lors d’un concert hommage au promoteur Johnny Sedassy à la London Rhythm Factory, et, en 2010, The Libertines au complet jouent aux festivals de Leeds et Reading.

En 2014, le groupe donne des concerts à guichets fermés à Hyde Park et Alexandra Palace à Londres, ce qui les conduit à travailler sur un nouvel album pour le plus grand bonheur des fans. Précédé par le single rocambolesque « Gunga Din », Anthems for Doomed Youth est arrivé en septembre 2015.